LES 20 ANS DE REGARDS DE PROVENCE

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Publiée le lun 30/07/2018 - 02:00 / mis à jour le jeu 29/07/2021 - 02:00

Du 9 juin 2018 au 17 février 2019, à l'occasion des 20 ans de la Fondation Regards de Provence, le Musée Regards de Provence consacre ses cimaises autour d’œuvres emblématiques de la collection éponyme correspondant à 20 expositions phares qui ont jalonné leurs 20 ans.

L’esprit de la collection, composé des regards d’artistes à travers les œuvres de la fin du XVIIIème au début du XXIème siècle, pourrait se résumer dans ces deux antonymes Passé-Présent. L’œuvre d’art qui témoigne de façon figurative et référencée nous ouvre aux Regards du passé, l’art contemporain nous ouvre aux Regards du présent. La Fondation s’est toujours enrichie de nouvelles productions d’artistes vivants et travaillant à Marseille ou en Provence, mais aussi de ceux, qui, de loin, posent leur regard sur des réalités de ce territoire, parfois fantasmées.

Après l’acquisition de peintures du XVIIIème siècle évoquant des ports de la Méditerranée dans la tradition de cette époque, les tableaux de la collection s’orientent très vite vers le XIXème siècle avec des vues de Marseille, de son port, de la Provence et de ses scènes de rue, ses petits métiers, ses paysages de campagne colorés de soleil, ses sites emblématiques. Les tableaux de cette fin du XIXème et du début du XXème sont des témoignages d’une époque qui restent en suspension dans notre imaginaire et parlent de la Provence, des sujets évoquant le terroir, la nature, la campagne, la mer, les ports, les villages typiques, les scènes de rues constellées de personnages, les métiers...

Femmes en Provence et Méditerranée

(Château Borély - du 1 juin au 7 octobre 2001)

 

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur les femmes en Provence et en Méditerranée autour d’un axe double - celui des arts visuels : peinture, dessin, sculpture, photographie - et celui de l’écriture : roman, essai, poème. Le premier témoignage s’inscrit dans l’image, le second se lit dans les mots.
De ces deux expressions distinctes et complémentaires, celle de l’image est proposée à l’homme ; peintre, sculpteur, photographe et celui de l’écrit à la femme ; romancière, poète, artiste. Qu’elle soit représentée dans ses activités quotidiennes, immortalisée dans le portrait, métaphorisée dans les allégories, ou rêvée et fantasmée, il est question du regard de l’homme sur la femme.

L’Orient des Méditerranéens

(Château Borély, du 27 juin au 12 octobre 2003)

La Fondation Regards de Provence invite au voyage et à l’exotisme, mettant en lumière un Orient dont les artistes ont été inspirés de poèmes, de récits de voyages d’écrivains ou de leurs découvertes in situ de scènes de vie traditionnelles, historiques, religieuses. Fascinés par la culture, le mode de vie, les couleurs éclatantes et la lumière flamboyante du soleil, ils ont orchestré de véritables scènes de théâtre, dans les rues animées, les marchés grouillants ou les souks. Ils ont su rendre éternel le silence résonnant du désert, la chaleur ambiante écrasante, le galop des chevaux, les murmures des harems, les parfums exotiques des oasis ... Les lieux mythiques de Stamboul, des pyramides du Caire, d’Alger, de déserts et d’autres lieux de ce monde oriental revivent sous la palette colorée de ces hommes passionnés et aventureux.

Cent regards sur Marseille – Cent peintures des XIXème et XXème siècles

(Palais des Arts, Du 12 octobre 2005 au 15 janvier 2006)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur la cité Phocéenne et les visions d’artistes attirés par ses multiples facettes. Marseillais de sang ou de cœur, ces artistes, comme, Camoin, Marquet, Lhote, André, Dufy, Barry,.., l’ont perçue bien différente : convoquée dans un souci de réalisme pour les uns, sur l’architecture du port ou l’alignement des bateaux, ou pour d’autres, dans un rendu exacerbé des couleurs avec la violence des touches que seule la force du mistral a pu poser sur la toile. Marseille n’est pas seulement un lieu historique et contemporain, cette ville est un creuset, que les peintres nous renvoient à travers le monde de la pêche, les petits métiers, ou les moments simples de la vie : au café, à la plage...

La Provence rurale de 1850 à 1900, Vue par ses peintres, ses félibres et ses poètes

(Palais des Arts, Du 28 avril au 15 septembre 2006)

La Fondation Regards de Provence voyage dans le temps à travers la campagne provençale et met en lumière son pays natal par la beauté et le réalisme des œuvres des peintres de l’École des Paysagistes de Marseille. Au fil des toiles, nous croisons la Provence vivante ou sauvage, représentée par Auguste Aiguier, Marius Barthalot, Paul Guigou, Théodore Jourdan, Emile Loubon, Adolphe Monticelli, ....
Les lieux emblématiques, tels la Sainte Victoire, les bords de la Durance ou la Fontaine de Vaucluse sont autant d’endroits connus et appréciés qui symbolisent la Provence dans tout son éclat et sa typicité et nous ramènent plus d’un siècle en arrière.

 

Louis-Mathieu & André Verdilhan, Deux visages de la modernité en Provence

(Palais des Arts, Du 6 octobre 2006 au 18 février 2007)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur le parcours esthétique des frères Verdilhan - Louis Mathieu et André - à travers son étonnante variété et comme témoignage d’une identité provençale et marseillaise moderne.
Les motifs de Mathieu privilégient une Provence marine, le Vieux-Port pris sous toutes les faces, Toulon, Cassis, Martigues, et une Provence intérieure, les champs, parcs, les vallons de l’Huveaune et les villages provençaux.
Le talent d’André est polymorphe, tout à la fois sculpteur, modeleur et auteur en tant que peintre de savoureuses scènes de genre qui évoquent l’univers de Francis Carco.

Pierre Ambrogiani, Le gourmand de couleurs

(Palais des Arts, Du 7 mai au 31 aout 2008)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur l’artiste expressionniste et remarquable coloriste Pierre Ambrogiani (1907 – 1985). Sa popularité s’est construite sur la production audacieuse de mosaïques de personnages, de natures mortes, mais aussi de nus et de paysages qu’il trouvait prioritairement en Provence. Sa peinture, riche en effets de matière et de couleurs, fut une véritable charnière dans la peinture provençale, engageant délibérément cette dernière dans la modernité. Son œuvre passionnée incarne toujours la poésie d’un coloriste enthousiaste et populaire, gourmand de couleurs, bâtissant des paysages à l’architecture puissante, donnant l’impression de savoir exprimer une troisième dimension.

Jean-Baptiste Olive, Prisme de lumière

(Palais des Arts, du 27 septembre 2008 au 25 janvier 2009)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur l’œuvre de l’artiste marseillais Jean-Baptiste Olive (1848-1936), dévoilant sa production considérable de marines, de paysages et de natures mortes exprimés avec sincérité. Ses sources d’inspiration principales sont Marseille, avec son Vieux-Port, ses îles, ses rivages et les façades maritimes de Martigues à Monaco. Il s’inspire des accents du climat et explore tous les aspects du soleil irradiant la nature. Le résultat est un crescendo chromatique affirmant la palette d’un authentique coloriste.

Humour & Dérision, Dessins, installations, peintures, photographies, vidéos

(Palais des Arts, Du 13 février au 3 mai 2009)

La Fondation Regards de Provence illustre l’humour dans l’art contemporain, qui joue sur tous les registres et demeure l’argument de certains artistes vis-à-vis de la société, des idéologies, des stéréotypes et des utopies. C’est un mélange d’esthétiques réalistes et surréalistes, poétiques et utopiques, gaies et humoristiques, errant de la caricature au dessin humoristique, de la photographie à la peinture, le seul liant étant le sourire. La photographie permet de capter sans le vouloir des images amusantes, incongrues prises sur le vif. La technologie permet à d’autres de faire des montages où se mêlent l’artiste et un décor fictif. D’autres encore, créent des œuvres oniriques et absurdes, dans lesquelles sont conçues des mises en scènes métaphoriques.

Jean Cocteau et la Méditerranée - Dessins, peintures, photographies, tapisseries, céramiques, bijoux

(Palais des Arts, Du 1er octobre 2009 au 24 janvier 2010)

La Fondation Regards de Provence rend hommage au créateur de toutes les avant-gardes, Jean Cocteau (1889-1963), à l’occasion du 120ème anniversaire de sa naissance, et révèle la richesse et la diversité passionnante où la Côte d’Azur, l’Espagne, l’Italie, la Grèce ont été des terres d’inspiration pour cet intellectuel artiste protéiforme. Sa féconde imagination se mêlant à la joie de la création et sa production généreuse et passionnée glorifient cet infatigable créateur, poète, dramaturge, romancier, cinéaste, qui fut toute sa vie un dessinateur doué à la fois d’une très grande facilité et d’une riche sensibilité. Il pratiqua les techniques plastiques les plus diverses, abordant la peinture, les différentes formes de l’estampe, la tapisserie, et à la fin de sa vie la fresque et la céramique d’où son univers poétique s’exprime librement.

L’OM 110 Ans, 110 photographies, 11 plasticiens marseillais jouent les prolongations

(Palais des Arts, Du 20 février au 9 mai 2010)

A l’occasion des 110 ans du club de football de l’Olympique de Marseille, la Fondation Regards de Provence révèle 110 reproductions photographiques des moments forts du club depuis sa création et met à l’honneur les œuvres d’une équipe de 11 artistes marseillais sur le thème du football et de l’OM (Jean- Baptiste Audat, Bernard Briançon, Frédéric Clavère, Luc Dubost, Bruno Guitard, Georges Guye, Piotr Klemensiewicz, Patrick Moquet, Stéphan Muntaner, Jean-Jacques Surian et Michel Zévort). Emblème sportif de la ville de Marseille, mais aussi du football français, l’Olympique de Marseille est un Club à part, par son palmarès, par sa dimension médiatique et par sa popularité. Son histoire fait partie du patrimoine de Marseille.

Auguste Chabaud en Provence

(Palais des Arts, Du 22 mai au 12 septembre 2010)

La Fondation Regards de Provence met en lumière la Provence puissante et singulière d’Auguste Chabaud (1882-1955), ses paysages, ses scènes de vie et natures mortes, pleines de force expressive et d'intensité chromatique et solaire. Précurseur de la peinture moderne, expressionniste, ses sujets d'inspiration sont les paysages des Alpilles, le calme et la tranquillité de la Montagnette et les scènes rurales des villages de Provence. Le paysage, résolu en formes simples et aux formes cernées de traits noirs épais, est construit à partir de quelques éléments symboliques, dans un chromatisme réduit, présidé progressivement par un bleu de Prusse éclatant. Dans ses portraits, il capture frontalement les visages ou découpe vivement leur profil, racontant la solitude des hommes dans le monde moderne.

Les trésors cachés du Sacro Monte di Orta

(Palais des Arts, Du 2 octobre au 16 janvier 2011)

La Fondation Regards de Provence révèle en images le patrimoine exceptionnel du Sacro Monte di Orta, site piémontais inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce mont sacré abrite vingt chapelles, datant du XVIIème siècle, que le public ne peut admirer qu’à travers des grilles. Décorés de peintures murales et de statues en terre cuite polychrome grandeur nature, ces sanctuaires illustrent des épisodes de la vie de Saint François d'Assise. L’exposition réunit des photographies de l’artiste Christian Ramade, restituant l'enchantement de ce lieu magique et sa richesse historique et culturelle, révélant des vues rapprochées des mises en scène et des personnages dans leur intimité.

Félix Ziem

(Palais des Arts, Du 4 février au 5 juin 2011)

La Fondation Regards de Provence rend un hommage remarqué au grand peintre pré-impressionniste et orientaliste Félix Ziem (1821-1911), dévoilant ses thèmes favoris - paysages animés et marines, sujets d'histoire, de genres, portraits et natures mortes. Parmi ses sites de prédilection, sont mises à l’honneur des vues de Marseille, de Martigues, de Venise, de Constantinople... A la charnière des grands courants picturaux du XIXème siècle, Félix Ziem crée son propre style en marge des mouvements artistiques. Son étude de la lumière le positionne comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, son travail constitue une sorte de lien entre l’école de Barbizon et l’impressionnisme et certaines de ses œuvres tendent vers l’expressionnisme.

Blachon, Ses Mondes...

(Palais des Arts, Du 17 juin au 9 octobre 2011)

La Fondation Regards de Provence rend hommage au grand dessinateur et illustrateur Roger Blachon, révélant ses mondes onirique, poétique, naturaliste, vinicole, érotique, sportif et éclectique qui témoignent de son immense talent de coloriste et de son grand art de la mise en page aux traits vifs. Roger Blachon fut un formidable dessinateur, un humaniste, un poète, un rêveur, un voyageur d’une curiosité inouïe. Doté d’un humour contemplatif et décalé, cynique mais jamais amer, Blachon s’est perfectionné dans ce dessin d’humour sans parole, ou juste souligné d’une phrase laconique, inspiré par ses pères spirituels : Dubout, Crumb et Blondin. Du message direct à la symbolique des images, Blachon nous montre en douceur la vénalité, la mesquinerie, l’absurdité, la faiblesse, l’amour, le rêve de l’homme et du surhomme...

Joseph Garibaldi, Le Midi paisible

(Palais des Arts, Du 10 mars au 1er juillet 2012)

La Fondation Regards de Provence rend hommage à Joseph Garibaldi (1863-1941) en présentant l’œuvre d’un peintre épris des rivages méditerranéens, dont le port de Marseille dont il fut, sa vie durant, le chantre attitré. Petits ports de la côte, Cassis et Les Lecques, mais aussi plages corses et, plus tard, littoral de Fos et presqu’île de Giens, autant de terres marines auxquelles font écho dans ses tableaux rues et places des villages de l’arrière-pays provençal.
Peintre classique, par sa grande honnêteté dans le rendu des formes, sa facture lisse, la discrète géométrie dans ses compositions, il est moderne, par ses cadrages photographiques, son goût pour les séries, ses ombres toujours savamment colorées et sa prédilection pour de vastes espaces où pèsent parfois des nuages de gros d’orages.

René Seyssaud, L’ivresse de la couleur

(Palais des Arts, Du 14 juillet au 18 novembre 2012)

La Fondation Regards de Provence rend hommage à l’artiste peintre marseillais René Seyssaud (1867- 1952). Peintre de paysages, des travaux des champs, de natures mortes et de marines, son œuvre illustre une ardente et puissante personnalité très remarquée pour l'intensité de ses coloris, pour la sincérité de ses émotions et l'extrême force de sa vision de la nature. Peintre indépendant, d’une personnalité bien affirmée, il exprime son amour de la Provence par la hardiesse de sa facture, par le triomphe de la couleur ramenée à sa pureté, par son respect de la profondeur dans la construction de l’espace.

La collection Regards de Provence, Reflets de Méditerranée

(Musée Regards de Provence, Du 1er mars au 16 juin 2013)

La Fondation Regards de Provence met en lumière une sélection d'œuvres de sa collection, illustrant les thèmes de Marseille, des rivages de Martigues à la Corse, de la Provence rurale, de l'Orientalisme, des peintres du Péano, des Regards contemporains. La collection Regards de Provence - Reflets de Méditerranée - décline un véritable livre ouvert sur l’Histoire de l’Art influencé par le Sud de la fin du XVIIIème siècle à nos jours. Elle rassemble des plasticiens de toute origine qui ont puisé au soleil du Midi et de la Méditerranée le sens de la lumière qui donne une vie si particulière aux paysages et aux objets du quotidien.

Alfred Lombard, Couleur & Intimité

(Musée Regards de Provence, Du 13 mars au 23 aout 2015)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur Alfred Lombard (1884-1973) et illustre l’énergie de son œuvre, ses effets de matière, l’exaltation de la couleur pure caractéristique de l’expression fauve propre à l’artiste, sa science de la composition, la simplicité de ses formes et l’évolution vers une certaine abstraction. Lombard se dote d’une écriture plastique expressive et parfois nerveuse, avec des couleurs posées en aplats et quelquefois cernées. Par des jeux de lumière et de couleurs acides, l’artiste aime animer ses paysages, comme Eguilles, Nice, Saint Jean Cap Ferrat, La Seyne et Marseille, ses scènes de vie, les ruelles animées, les façades d’une boutique ou d’un bar.
La présence des natures mortes, des portraits et des nus les plus importants de sa carrière rendent témoignage de sa qualité de peintre. Il révèle ses modèles dans leur intimité avec grâce et retenue, leur conférant une certaine monumentalité teintée d’élégance, sans pour autant les rendre impudiques.

Vies silencieuses

(Musée Regards de Provence, Du 17 septembre 2015 au 13 mars 2016)

La Fondation Regards de Provence illustre la thématique des vies silencieuses, à travers le prisme d’artistes de différentes époques, du XVIIIème siècle à nos jours, révélant des compositions classiques, romantiques, modernes et contemporaines, de natures mortes, d’objets du quotidien ou rares, de bouquets de fleurs, de fruits, de compositions animalières... La magie d’une vie silencieuse repose sur la sensibilité de l’artiste, son savoir-faire, sur sa capacité à faire paraître l’objet aussi réel que vrai, à manier les couleurs et la lumière qui entourent et éclairent les objets, à faire circuler l’air entre eux pour que le spectateur puisse éprouver des sensations. Parfois vive, terne, douce, sombre, chaude, froide, elle évoque les sujets de nature, terre, bois, pierre ou des concepts de bien-être, pauvreté, frugalité, richesse, élégance...

François Bouché, Courbes & Espaces

(Musée Regards de Provence, Du 7 septembre 2015 au 31 mars 2016)

La Fondation Regards de Provence met à l’honneur l’artiste marseillais, François Bouché (1924-2005), qualifié par certains critiques comme l’un des grands sculpteurs du XXème siècle. Dans son œuvre transparait le Sud, le soleil, la vie et la sensualité. Son travail illustre sa quête d’une réalité supérieure, où ses sculptures sont pétries de chair, de sang et d’esprit. La magie de ses formes rend ses œuvres à la fois massives et légères. Nourri de ses rencontres privilégiées avec de nombreux maîtres qui ont éclairé ses années de travail, dont les principaux sont Laurens, Derain, Giacometti, Richier, Braque et Brancusi, l’artiste façonne ses créations en les dépouillant de tout effet d’ornement et de théâtralité.

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